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Topochronies : lancement d’album

Album de Simon Côté-Lapointe et Magella Cormier à paraître en décembre 2024

Je suis heureux de vous inviter au lancement de cet album qui est le fruit d’un travail de plus de 7 ans.


Topochronies est un projet de musique mixte jazz-progressif-expérimental qui combine improvisation et composition, séquences électroacoustiques et électroniques, et instruments acoustiques et électriques. Composé et réalisé par le claviériste Simon Côté-Lapointe avec la collaboration du batteur Magella Cormier. L’album-concept est une fresque dense et complexe qui se déploie musicalement sur plusieurs plans, mais qui prend comme points d’ancrage un lieu (topo), le Québec, exploré à travers ses temporalités (chrono) manifestées par des archives sonores.

Le lancement aura lieu le 1er décembre 2024 à La Sotterenea, 4848 St-Laurent, Montréal.

Billets en vente sur place au coût de 15$ ou Cliquez ici pour acheter votre billet en ligne

https://hecto.xyz/topochronies-lancement-dalbum

Nouvelle parution

“Chantier pour une archivistique depuis l’exploitation. Notes de recherche 2”


par Y. Lemay, A. Klein, A. Winand, S. Côté-Lapointe et W. Yoakim

Téléchargeable en accès libre ici : http://hdl.handle.net/1866/22701

Résumé : “Quelle serait l’archivistique si on la concevait depuis l’exploitation ? En se proposant de répondre à cette question, nous cherchons à mettre en évidence les divers aspects à prendre en considération dans une approche de la discipline selon l’exploitation. Notre démarche collaborative s’inscrit dans le deuxième objectif du projet de recherche « De la diffusion à l’exploitation : nouveau regard sur l’archivistique », à savoir enrichir la conception des archives en fonction de l’exploitation. Un glossaire, qui regroupe les définitions des termes en lien avec l’exploitation, est à même d’offrir une vue d’ensemble de cette nouvelle approche. Par ailleurs, suite à l’exposition « Conrad Poirier, photoreporter (1912-1968) » soulignant l’entrée dans le domaine public de l’œuvre du photographe montréalais, nous avons choisi d’inclure de ses photographies ainsi que des œuvres produites à partir de celles-ci par Simon Côté-Lapointe à nos propos. Ce faisant, nous visions à ce que les photographies puissent faire image à nouveau, à rendre tangible l’exploitation des archives.”

Nouvel article sur les archives audiovisuelles

Publication de l’article “Les documents audiovisuels numériques d’archives”


Je souligne ici la parution de mon article “Les documents audiovisuels numériques d’archives” dans le numéro thématique “Nouveaux médias, nouvelles collections” de la revue Documentation et bibliothèque.

 

Résumé

Les documents audiovisuels numériques d’archives (DANA) sont
de plus en plus une composante du numérique et leur croissance
est exponentielle. Cependant, il existe un écart à combler entre
les usages et pratiques actuels des DANA et les services offerts
en ligne par les institutions patrimoniales. Cet écart entre les
usages actuels et les services découle notamment d’une lacune
dans la définition des propriétés et caractéristiques des DANA.
Or, la prise en compte de celles-ci est essentielle pour mettre en
place des modalités d’organisation et de diffusion des DANA qui
facilitent leur utilisation. Dans un premier temps, l’analyse des
aspects du document, de l’audiovisuel, des archives et du numérique
met en lumière ces propriétés et caractéristiques; ce qui
amène à considérer dans un deuxième temps plusieurs pistes de
solutions concrètes : du point de vue des contenus, de la transmission
et de l’exploitation archivistique, de l’accès numérique,
des rapports entre usagers et institutions et enfin des développements
technologiques futurs afin d’améliorer l’adéquation entre,
d’une part, les DANA et leurs usagers et, de l’autre part, les moyens
et modalités mis en place par les institutions sur le Web.

Abstract

The digital and audiovisual archival documents (documents
audiovisuels numériques d’archives), referred here as DANA, are
becoming an integral part of digital technology and their growth
is exponential. However, there is a gap that needs to be filled
between the present uses and practices of DANA and the online
services offered by heritage institutions. The gap between present
uses and its services is notably ensued by a lack of defining
the properties and characteristics of DANA. Yet, taking them into
account is essential in order to establish the organizational and
dissemination modalities of DANA, which facilitate their use.
First, the analysis of the document’s aspects, the audiovisual,
archival and digital format, underlines these properties and characteristics,
bringing us to considerate many potential and tangible
solutions : In regards to the content, archival transfer and
operation, digital access, user and institutional relationships
and lastly, the future technological developments in order to
improve the compatibility between, on one hand, DANA and its
users and, on the other hand, the means and modalities in place
by institutions
on the Web.

L’article entier est disponible en consultation ici

Diffusion et exploitation artistique des archives à l’aune du numérique

Table ronde organisée dans le cadre de l’exposition «Conrad Poirier photoreporter (1912-1968) : Valoriser les biens communs du domaine public»


Animation de la table ronde :

• Yvon Lemay, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information à l’Université de Montréal et responsable du certificat en archivistique.

Intervenants :

• Marie Martel*, professeure adjointe, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
• Annaëlle Winand*, doctorante à l’EBSI, Université de Montréal
• Simon Côté-Lapointe, compositeur, créateur sonore et vidéaste, doctorant à l’EBSI, Université de Montréal

Le lundi 11 mars 2019 de 16h30 à 18h30

Au Carrefour des arts et des sciences de l’Université de Montréal, Salle C-1017-02, 3150, rue Jean-Brillant, Montréal

Entrée libre!

Exposition Conrad Poirier

Conrad Poirier (photoreporter 1912-1968)

“Valoriser les biens communs du domaine public”

Exposition à l’Université de Montréal


Je suis heureux de collaborer en tant qu’artiste visuel à l’exposition soulignant la tombée dans le domaine public des photographies de Conrad Poirier.

du 24 janvier au 31 mars 2019

Local C-3061, Carrefour des arts et des sciences, Pavillon Lionel-Groulx, Université de Montréal

Pour en savoir plus sur l’exposition :

https://domainepublic.savoirslibres.ca/2019/09/conrad-poirier/

Démarche de création

(Texte tiré de l’exposition)

Il y a trois composantes d’un document : contenu, forme et contexte. Le contenu correspond à la part abstraite, au signe, à l’essence, au signifiant, au fond et à l’objet du message, l’information et la connaissance qui visent à être transmises. Le contenu est ce qui est perceptible et interprétable comme véhiculant un sens. Il ne peut exister sans une forme qui en définisse ses limites temporelles et spatiales. Il n’a de sens que parce qu’il s’insère dans un contexte humain plus large. La dimension de la forme réfère quant à elle aux aspects du contenant, du format, de la structure, du signifiant, du support, de la manifestation, de la matérialité, de la technique, de l’inscription, de la trace et de la délimitation temporelle et spatiale du document. La forme correspond aux modalités de l’organisation intellectuelle et physique du contenu. La dimension du contexte réfère aux aspects sociaux et techniques (ce qui permet d’inscrire et de lire) ainsi que les métadonnées du document, soit les informations extérieures au document. Le contexte est le liant (humain, temporel, spatial, technique, etc.) entre le contenu et le contenant.

Les trois composantes (contenu, forme et contexte) s’articulent en quatre grandes strates définissant le document et son processus de constitution : expression, inscription, transmission et lecture. La première strate est l’expression, qui conjugue le signifiant et le signifié sous un mode spécifique (un média sonore, visuel, etc.) permettant au contenu de l’œuvre d’être exprimé. Ce contenu peut se manifester sous différentes formes et grâce à son inscription sur un support. La deuxième strate du document est l’inscription. L’inscription est la résultante de la fixation de l’expression du contenu sur un support. Le document est un artéfact, une inscription qui s’insère dans un système, un contexte de production et de consultation. Troisième strate, la transmission est l’organisation du document par son détenteur dans un ensemble, une structure ou un dispositif plus large qui permet la sauvegarde et la médiation de son contenu et de son contenant à travers le temps à des fins de réutilisation ultérieure. Il s’agit aussi de la temporalité du document qui débute dès le moment de sa création. Le niveau de la lecture est la consultation et l’interprétation, la réappropriation du contenu, de la forme et du contexte du document.

Lorsque je m’approprie les photographies de Conrad Poirier, il est possible de faire appel tant aux composantes qu’aux strates documentaires. Ainsi, j’utilise tantôt l’expression en superposant la signification des objets représentés dans les photographies pour faire émerger un autre sens que celui d’origine. J’utilise tantôt la forme de l’expression des photographies, c’est-à-dire l’exploitation de leurs qualités esthétiques en elles-mêmes sans nécessairement faire référence à leur signification. Il est aussi possible de faire référence au contexte d’expression et d’inscription des photographies. Par exemple, certaines des photographies de Conrad Poirier ont été prises lors de la fin de la Seconde Guerre mondiale ou représentent des personnes connues. On retrouve des clins d’œil à ces contextes culturels dans l’œuvre Richard Trenet, tant par le titre que par la superposition des personnages célèbres.

Richard Trenet – Photomontage, Simon Côté-Lapointe 2019

L’inscription fixe les caractéristiques de la photographie : le type de pellicule, le type d’appareil, le format de l’image, le développement, etc. sont autant d’aspects à exploiter dans l’usage créatif des archives photographiques. Par exemple, dans Saut en hauteur, j’ai mis en perspective les traces de la pellicule et du format d’image en laissant apparaître les bords et les inscriptions de la photographie d’origine.

Saut en hauteur – Photomontage, Simon Côté-Lapointe 2019

La transmission est la dimension temporelle de la photographie. Elle se manifeste par les traces laissées par le passage du temps : les dommages qu’ont subis les photographies au fil du temps ainsi que les divers états par lesquels elles ont passé – notamment, dans le cas de Conrad Poirier, la numérisation et le traitement archivistique. La numérisation et la qualité du fichier numérique influent sur le contenu et la forme du document original, et ceci a une influence sur les utilisations. Par exemple, l’œuvre Photographe est réalisée à partir de copies numériques de piètre qualité, ce qui donne un grain spécifique à l’image. J’ai aussi exploité le contexte de transmission en intégrant dans certaines images les descriptions archivistiques des photographies.

Photographe – Photomontage, Simon Côté-Lapointe 2019

Cette création est en soi une forme de lecture (au sens large) qui transpose les contenus, formes et contextes accumulés lors de l’expression, l’inscription et la transmission des œuvres de Conrad Poirier qui deviennent dès lors de nouveaux contenus et formes qui s’inscrivent dans un contexte actuel. Cette réutilisation de l’œuvre de Conrad Poirier se manifeste donc par de nouveaux documents qui ont leurs propres contenus, formes et contextes, mais qui, par un procédé de sédimentation, héritent aussi des composantes et strates de leurs états subséquents, certains visibles, d’autres disparus, révélant ainsi la richesse du dialogue entre passé et présent que permet l’exploitation des archives.

Cliquez ici pour visionner l’ensemble des photomontages du projet :

Conrad Poirier : photomontages

Conrad Poirier : photomontages

Images créées en 2019 à partir de photographies du photoreporter Conrad Poirier (1912-1968)


Démarche de création pour le projet Conrad Poirier

Il y a trois composantes d’un document : contenu, forme et contexte. Le contenu correspond à la part abstraite, au signe, à l’essence, au signifiant, au fond et à l’objet du message, l’information et la connaissance qui visent à être transmises. Le contenu est ce qui est perceptible et interprétable comme véhiculant un sens. Il ne peut exister sans une forme qui en définisse ses limites temporelles et spatiales. Il n’a de sens que parce qu’il s’insère dans un contexte humain plus large. La dimension de la forme réfère quant à elle aux aspects du contenant, du format, de la structure, du signifiant, du support, de la manifestation, de la matérialité, de la technique, de l’inscription, de la trace et de la délimitation temporelle et spatiale du document. La forme correspond aux modalités de l’organisation intellectuelle et physique du contenu. La dimension du contexte réfère aux aspects sociaux et techniques (ce qui permet d’inscrire et de lire) ainsi que les métadonnées du document, soit les informations extérieures au document. Le contexte est le liant (humain, temporel, spatial, technique, etc.) entre le contenu et le contenant.

Les trois composantes (contenu, forme et contexte) s’articulent en quatre grandes strates définissant le document et son processus de constitution : expression, inscription, transmission et lecture. La première strate est l’expression, qui conjugue le signifiant et le signifié sous un mode spécifique (un média sonore, visuel, etc.) permettant au contenu de l’œuvre d’être exprimé. Ce contenu peut se manifester sous différentes formes et grâce à son inscription sur un support. La deuxième strate du document est l’inscription. L’inscription est la résultante de la fixation de l’expression du contenu sur un support. Le document est un artéfact, une inscription qui s’insère dans un système, un contexte de production et de consultation. Troisième strate, la transmission est l’organisation du document par son détenteur dans un ensemble, une structure ou un dispositif plus large qui permet la sauvegarde et la médiation de son contenu et de son contenant à travers le temps à des fins de réutilisation ultérieure. Il s’agit aussi de la temporalité du document qui débute dès le moment de sa création. Le niveau de la lecture est la consultation et l’interprétation, la réappropriation du contenu, de la forme et du contexte du document.

Lorsque je m’approprie les photographies de Conrad Poirier, il est possible de faire appel tant aux composantes qu’aux strates documentaires. Ainsi, j’utilise tantôt l’expression en superposant la signification des objets représentés dans les photographies pour faire émerger un autre sens que celui d’origine. J’utilise tantôt la forme de l’expression des photographies, c’est-à-dire l’exploitation de leurs qualités esthétiques en elles-mêmes sans nécessairement faire référence à leur signification. Il est aussi possible de faire référence au contexte d’expression et d’inscription des photographies. Par exemple, certaines des photographies de Conrad Poirier ont été prises lors de la fin de la Seconde Guerre mondiale ou représentent des personnes connues. On retrouve des clins d’œil à ces contextes culturels dans l’œuvre Richard Trenet, tant par le titre que par la superposition des personnages célèbres.

L’inscription fixe les caractéristiques de la photographie : le type de pellicule, le type d’appareil, le format de l’image, le développement, etc. sont autant d’aspects à exploiter dans l’usage créatif des archives photographiques. Par exemple, dans Saut en hauteur, j’ai mis en perspective les traces de la pellicule et du format d’image en laissant apparaître les bords et les inscriptions de la photographie d’origine.

La transmission est la dimension temporelle de la photographie. Elle se manifeste par les traces laissées par le passage du temps : les dommages qu’ont subis les photographies au fil du temps ainsi que les divers états par lesquels elles ont passé – notamment, dans le cas de Conrad Poirier, la numérisation et le traitement archivistique. La numérisation et la qualité du fichier numérique influent sur le contenu et la forme du document original, et ceci a une influence sur les utilisations. Par exemple, l’œuvre Photographe est réalisée à partir de copies numériques de piètre qualité, ce qui donne un grain spécifique à l’image. J’ai aussi exploité le contexte de transmission en intégrant dans certaines images les descriptions archivistiques des photographies.

Cette création est en soi une forme de lecture (au sens large) qui transpose les contenus, formes et contextes accumulés lors de l’expression, l’inscription et la transmission des œuvres de Conrad Poirier qui deviennent dès lors de nouveaux contenus et formes qui s’inscrivent dans un contexte actuel. Cette réutilisation de l’œuvre de Conrad Poirier se manifeste donc par de nouveaux documents qui ont leurs propres contenus, formes et contextes, mais qui, par un procédé de sédimentation, héritent aussi des composantes et strates de leurs états subséquents, certains visibles, d’autres disparus, révélant ainsi la richesse du dialogue entre passé et présent que permet l’exploitation des archives.


Vidéo créée dans le cadre de l’exposition “Conrad Poirier (photoreporter 1912-1968) : Valoriser les bien communs du domaine public“, Université de Montréal 24 janvier au 31 mars 2019.

Symposium du GIRA

Les inscriptions pour le 8e symposium du Groupe interdisciplinaire de recherche en archivistique (GIRA) “État, conditions et diffusion de la recherche en archivistique” sont maintenant ouvertes. 


Vendredi 30 novembre 2018, de 8h à 17h

Local C-3061, Carrefour des arts et des sciences, Pavillon Lionel-Groulx, Université de Montréal

Événement gratuit, inscription obligatoire.

J’y présente une communication avec mes collègues Laure Guitard, Annaëlle Winand et Cécile Gaiffe intitulée “La contribution actuelle de la recherche doctorale en archivistique à l’Université de Montréal”.

Résumé 

Auparavant plus associée à une pratique professionnelle, la discipline archivistique s’est considérablement développée au Québec à travers la recherche universitaire. En témoigne le programme de doctorat à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI), créé en 1998 et dont la première thèse portant sur un sujet relatif à l’archivistique a été octroyée en 2005. Les projets de recherche en archivistique des actuels doctorants ou récents docteurs de l’EBSI reflètent le dynamisme de cette discipline et la multiplicité des avenues de recherche qui en découlent. Ils illustrent la diversité des méthodes et théories mises en œuvre et offrent un aperçu des avancées de la discipline. Ces projets démontrent l’importance du rôle de la recherche en archivistique, en particulier au Québec. C’est dans cette perspective globale que sont abordées chacune des recherches qui touchent des sujets aussi divers que le rôle de médiateur sémantique de l’archiviste, l’organisation et la diffusion des archives audiovisuelles, l’archive judiciaire comme document numérique ainsi que les pratiques filmiques en marge de l’archivistique. Ces recherches doctorales ont en commun leurs relations avec d’autres disciplines et champs d’études en dehors de l’archivistique. Elles témoignent des évolutions de la contribution québécoise à l’archivistique actuelle.

Pour en savoir plus : http://gira-archives.org/activites/8e-symposium-2018/

Inscription ici : https://www.eventbrite.ca/e/billets-8e-colloque-du-groupe-interdisciplinaire-de-recherche-en-archivistique-50531180120

Ce colloque du GIRA se veut un forum de discussion et de réflexion sur des sujets susceptibles d’apporter un éclairage nouveau aux thématiques et questions suivantes :

 1. L’état de la recherche en archivistique : Existe-t-il aujourd’hui des « nouveaux » champs ou préoccupations de la recherche en archivistique et de la recherche sur les archives? Où se trouve la frontière entre la recherche en archivistique et la recherche sur les archives? Qu’est-ce qui est stable, qu’est-ce qui émerge et qu’est-ce qui est remis en question dans les champs de recherche en archivistique? À l’ère numérique, où se trouve l’expertise des chercheurs en archivistique ? Dans quels secteurs sont-ils recherchés? Quelle est l’originalité de la recherche en archivistique par rapport aux autres disciplines qui s’intéressent à l’archive?

2. Les conditions de la recherche en archivistique : Sous quelles conditions est réalisée la recherche en archivistique? Par quels acteurs? Quel portrait peut-on dresser d’un chercheur en archivistique? Dans un contexte d’académisation de la recherche en archivistique, quel rôle jouent les institutions nationales et les organismes subventionnaires? Quel impact ont les sources de financement sur les orientations de la recherche en archivistique?

3. La diffusion et l’exploitation de la recherche en archivistique : Quelles sont les retombées scientifiques, professionnelles et sociales de la recherche en archivistique? Les archivistes se sentent-ils interpellés par les résultats de la recherche en archivistique? La recherche en archivistique est-elle pertinente aux yeux des archivistes professionnels, ou aux yeux d’autres acteurs? Existe-t-il des moyens de faciliter la diffusion et la mise en valeur de la recherche en archivistique?

Congrès de l’AAQ 2017

Congrès de l’Association des archivistes du Québec 2017


Je suis heureux de participer au 46ième congrès de l’Association des archivistes du Québec (AAQ) qui se déroule du 31 mai au 2 juin 2017. J’y ferai une présentation dans le cadre de la session ”En marge de l’archivistique : pratiques filmiques et vidéographiques comme moteurs théoriques et pratiques de la réflexion archivistique” avec Annaëlle WinandSonya Stefan et Guillaume Vallée.

Mercredi le 31 mai à 15h15 au Palais des congrès de Montréal

 

En marge de l’archivistique : pratiques filmiques et vidéographiques comme moteurs théoriques et pratiques de la réflexion archivistique

Les mutations technologiques et les développements numériques qui marquent notre société bouleversent nos rapports au temps, à la mémoire, à l’espace et à l’autre. Cette situation incite les chercheurs à repenser leur discipline sous un nouvel angle, à reconsidérer leurs objets d’études dans un contexte changeant, ainsi qu’à mettre en œuvre de nouvelles collaborations. Dans ce cadre, l’exploitation des archives par les artistes suscite de plus en plus d’intérêt, tant dans les milieux académiques qu’artistiques: là où il était question de patrimoine et de mémoire, c’est maintenant «l’archive» qui est interrogée dans sa qualité d’outil conceptuel pour penser les transitions du numérique.

Dans ce contexte mouvant, il s’agit d’explorer de nouveaux terrains pour l’archivistique afin de renouveler la réflexion et de nourrir les pratiques. De récentes études ont mis au jour l’intérêt de l’exploitation des archives par les artistes dans un cadre archivistique. Il a été démontré que ces créateurs mettent en lumière certaines caractéristiques et fonctions des archives, qui ne sont pas forcément prises en considération par les archivistes. De plus, certains archivistes appellent à une prise en considération des pratiques et disciplines en marge de l’archivistique pour comprendre les changements initiés par le numérique auxquels la discipline doit s’adapter.

En partant du point de vue de l’archiviste américain Rick Prelinger qui affirme que les pratiques les plus intéressantes dans la redéfinition de notre relation aux archives proviendront des pratiques en marge, que pourrait-on apprendre des artistes qui ont une relation aux archives dans leurs pratiques ? En adoptant un point de vue interdisciplinaire, cette conférence immersive propose d’instaurer un dialogue entre les différents acteurs réunis autour de l’archive, pour répondre aux interrogations actuelles des archivistes qui ne trouvent pas toujours de réponses dans le cadre traditionnel de leur discipline.

Simon Côté-Lapointe abordera la question de l’exploitation créative des documents audiovisuels d’archives numériques et en quoi celle-ci pousse les institutions et archivistes à repenser leurs moyens d’organisation et de diffusion sur le Web.

Guillaume Vallée abordera la question de l’artiste en tant que bricoleur et la relation qui existe entre ses différents dispositifs de création/diffusion et l’archive cinématographique, principalement au sein d’une scène audiovisuelle alternative.

Sonya Stefan parlera de sa pratique, qui mêle les médiums de la danse, du cinéma et des performances audiovisuelles, tout en mettant à l’honneur les défauts. Elle utilise des matériaux abimés de tous genres: des pellicules d’archives cinématographiques, des machines dysfonctionnelles et différents médias numériques trouvés sur l’Internet. 

Congrès de l’AAQ

Congrès de l’Association des archivistes du Québec à Québec


Je suis heureux de participer au 45ième congrès de l’Association des archivistes du Québec (AAQ) qui se déroule du 13 au 15 juin 2016 au Centre des congrès de Québec  sous le thème « Consommer l’information : De la gestion à la médiation documentaire ». J’y ferai une présentation sur les enjeux liés à création à partir d’archives et parlerai de mon travail en lien avec le Portail international archivistique francophone (PIAF).

2016-06-13 11-47-42

Mardi le 14 juin à 14h :

ENJEUX D’ACCÈS ET DE DIFFUSION EN ARCHIVISTIQUE : POINTS DE VUE D’UN CHERCHEUR-CRÉATEUR

Le numérique améliore l’accès et la diffusion des archives rendant plus facile la réutilisation des archives à des fins artistiques. Conçu dans l’esprit d’en expérimenter la dynamique, le projet de recherche et création Archivoscope se veut un dialogue entre l’archiviste et le créateur, une exploration en images et en sons des possibilités que nous offrent les documents d’archives.

À travers cette expérience seront abordés des enjeux en lien avec l’accès et la diffusion des archives tels que la dynamique de collaboration entre archiviste et créateur, les droits d’utilisation et les plateformes de diffusion et d’accès. Des idées pour faciliter la collaboration entre archivistes, chercheurs, artistes et institutions seront présentées.

La communication fera aussi état de la recherche sur la diffusion réalisée sous l’égide d’Yvon Lemay dans le cadre du projet Archives et création : nouvelles perspectives sur l’archivistique financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).

Mercredi le 15 juin à 10h45 :

REFONTE DU PORTAIL INTERNATIONAL ARCHIVISTIQUE FRANCOPHONE (PIAF) : DE NOUVEAUX OUTILS POUR UNE COMMUNAUTÉ APPRENANTE EN ARCHIVISTIQUE SUR LE WEB

Placé sous l’égide de l’Association internationale des archives francophones (AIAF) et sous la responsabilité d’un comité de pilotage composé d’une quinzaine de professionnels, d’enseignants universitaires et de spécialistes des technologies de cinq pays francophones, le Portail International Archivistique Francophone (PIAF) vise à donner accès gratuitement à des ressources en archivistique (modules de formation en ligne, références bibliographiques, espace professionnel d’échange) pour toute la francophonie. En 2014, 150 000 personnes ont utilisé cet outil web unique.

Le PIAF a subi entre 2014 et 2016 une profonde refonte par rapport à la précédente version de 2009. La communication a donc pour objectif de présenter le nouveau portail et de souligner l’apport québécois au projet.

Seront traités les nouveaux outils pour accompagner la mutation des métiers et faire émerger une communauté d’apprentissage et un espace de collaboration entre pair ; la refonte du module de gestion bibliographique (le développement d’une classification internationale, la mise à jour des termes archivistiques pour l’indexation et l’implantation de Wikindx, logiciel axé sur le travail collaboratif) ; le bulletin de veille en archivistique pour la Francophonie ; et les modules de formation en ligne.

Logo AAQ

Consultez le programme complet ici : http://www.archivistes.qc.ca/images/congres/2016/AAQ_CONGRES_VF.pdf

 

Montreal Underground Film Festival

Films expérimentaux créés à partir d’archives projetés au MUFF


Couper Haut

Mon film « Couper Haut », film expérimental réalisé à partir d’archives, sera présenté jeudi le 19 mai prochain lors de la soirée d’ouverture du 11e Montreal Underground Film Festival!

Où ? : La Vitrola, 4602 St-Laurent, Montréal, http://lavitrola.ca/

Quand ? : Jeudi 19 mai à partir de 20h

Pour consulter le programme de la soirée d’ouverture : http://muff514.com/index.php/fr/2016/05/13/opening-night-soiree-douverture-2016/

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Couper Haut, synopsis

Archives. Première Guerre mondiale. Des industries de guerre – usines de munitions, usines d’entreposage de pétrole, usines d’aviation, trains – des cargos, des pétroliers, des chenillettes britanniques qui progressent dans le désert en Syrie, trois bombardiers italiens, tirs de la défense antiaérienne à bord d’un navire britannique… 

282 segments égaux, 71 mesures à 120 battements par minutes : Couper haut se veut une expérimentation de l’aléatoire comme générateur de la structure d’une œuvre, de l’aliénation des images rendues absurdes par la répétition et la linéarité, devenant par extension une critique de tout le mécanisme de la guerre.


Cris et murmures

Autre second film, « Cris et murmures » sera aussi présenté samedi le 21 mai dans le cadre du programme « Archive(s) » du MUFF.

Où ? : MICROCINEMA [   être], 6029a ave. du Parc (coin Van Horne)

Quand ? : Samedi 21 mai à 21h

Pour consulter le programme de la soirée « Archive(s) » : http://muff514.com/index.php/fr/2016/05/14/archives-3/

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Cris et murmures, synopsis

Amalgame pluridimensionnel de diverses textures sonores et visuelles qui met en relief la trace du passage du temps sur les documents archivés, triturés et glitchés, et les effets des transferts de support sur ceux-ci.


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Pour en savoir plus sur le MUFF:

muff514.com/

https://www.facebook.com/events/640235766129126/