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Nouvelles

Diffusion et exploitation artistique des archives à l’aune du numérique

Table ronde organisée dans le cadre de l’exposition «Conrad Poirier photoreporter (1912-1968) : Valoriser les biens communs du domaine public»


Animation de la table ronde :

• Yvon Lemay, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information à l’Université de Montréal et responsable du certificat en archivistique.

Intervenants :

• Marie Martel*, professeure adjointe, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal
• Annaëlle Winand*, doctorante à l’EBSI, Université de Montréal
• Simon Côté-Lapointe, compositeur, créateur sonore et vidéaste, doctorant à l’EBSI, Université de Montréal

Le lundi 11 mars 2019 de 16h30 à 18h30

Au Carrefour des arts et des sciences de l’Université de Montréal, Salle C-1017-02, 3150, rue Jean-Brillant, Montréal

Entrée libre!

Exposition Conrad Poirier

Conrad Poirier (photoreporter 1912-1968)

“Valoriser les biens communs du domaine public”

Exposition à l’Université de Montréal


Je suis heureux de collaborer en tant qu’artiste visuel à l’exposition soulignant la tombée dans le domaine public des photographies de Conrad Poirier.

du 24 janvier au 31 mars 2019

Local C-3061, Carrefour des arts et des sciences, Pavillon Lionel-Groulx, Université de Montréal

Pour en savoir plus sur l’exposition :

https://domainepublic.savoirslibres.ca/2019/09/conrad-poirier/

Démarche de création

(Texte tiré de l’exposition)

Il y a trois composantes d’un document : contenu, forme et contexte. Le contenu correspond à la part abstraite, au signe, à l’essence, au signifiant, au fond et à l’objet du message, l’information et la connaissance qui visent à être transmises. Le contenu est ce qui est perceptible et interprétable comme véhiculant un sens. Il ne peut exister sans une forme qui en définisse ses limites temporelles et spatiales. Il n’a de sens que parce qu’il s’insère dans un contexte humain plus large. La dimension de la forme réfère quant à elle aux aspects du contenant, du format, de la structure, du signifiant, du support, de la manifestation, de la matérialité, de la technique, de l’inscription, de la trace et de la délimitation temporelle et spatiale du document. La forme correspond aux modalités de l’organisation intellectuelle et physique du contenu. La dimension du contexte réfère aux aspects sociaux et techniques (ce qui permet d’inscrire et de lire) ainsi que les métadonnées du document, soit les informations extérieures au document. Le contexte est le liant (humain, temporel, spatial, technique, etc.) entre le contenu et le contenant.

Les trois composantes (contenu, forme et contexte) s’articulent en quatre grandes strates définissant le document et son processus de constitution : expression, inscription, transmission et lecture. La première strate est l’expression, qui conjugue le signifiant et le signifié sous un mode spécifique (un média sonore, visuel, etc.) permettant au contenu de l’œuvre d’être exprimé. Ce contenu peut se manifester sous différentes formes et grâce à son inscription sur un support. La deuxième strate du document est l’inscription. L’inscription est la résultante de la fixation de l’expression du contenu sur un support. Le document est un artéfact, une inscription qui s’insère dans un système, un contexte de production et de consultation. Troisième strate, la transmission est l’organisation du document par son détenteur dans un ensemble, une structure ou un dispositif plus large qui permet la sauvegarde et la médiation de son contenu et de son contenant à travers le temps à des fins de réutilisation ultérieure. Il s’agit aussi de la temporalité du document qui débute dès le moment de sa création. Le niveau de la lecture est la consultation et l’interprétation, la réappropriation du contenu, de la forme et du contexte du document.

Lorsque je m’approprie les photographies de Conrad Poirier, il est possible de faire appel tant aux composantes qu’aux strates documentaires. Ainsi, j’utilise tantôt l’expression en superposant la signification des objets représentés dans les photographies pour faire émerger un autre sens que celui d’origine. J’utilise tantôt la forme de l’expression des photographies, c’est-à-dire l’exploitation de leurs qualités esthétiques en elles-mêmes sans nécessairement faire référence à leur signification. Il est aussi possible de faire référence au contexte d’expression et d’inscription des photographies. Par exemple, certaines des photographies de Conrad Poirier ont été prises lors de la fin de la Seconde Guerre mondiale ou représentent des personnes connues. On retrouve des clins d’œil à ces contextes culturels dans l’œuvre Richard Trenet, tant par le titre que par la superposition des personnages célèbres.

Richard Trenet – Photomontage, Simon Côté-Lapointe 2019

L’inscription fixe les caractéristiques de la photographie : le type de pellicule, le type d’appareil, le format de l’image, le développement, etc. sont autant d’aspects à exploiter dans l’usage créatif des archives photographiques. Par exemple, dans Saut en hauteur, j’ai mis en perspective les traces de la pellicule et du format d’image en laissant apparaître les bords et les inscriptions de la photographie d’origine.

Saut en hauteur – Photomontage, Simon Côté-Lapointe 2019

La transmission est la dimension temporelle de la photographie. Elle se manifeste par les traces laissées par le passage du temps : les dommages qu’ont subis les photographies au fil du temps ainsi que les divers états par lesquels elles ont passé – notamment, dans le cas de Conrad Poirier, la numérisation et le traitement archivistique. La numérisation et la qualité du fichier numérique influent sur le contenu et la forme du document original, et ceci a une influence sur les utilisations. Par exemple, l’œuvre Photographe est réalisée à partir de copies numériques de piètre qualité, ce qui donne un grain spécifique à l’image. J’ai aussi exploité le contexte de transmission en intégrant dans certaines images les descriptions archivistiques des photographies.

Photographe – Photomontage, Simon Côté-Lapointe 2019

Cette création est en soi une forme de lecture (au sens large) qui transpose les contenus, formes et contextes accumulés lors de l’expression, l’inscription et la transmission des œuvres de Conrad Poirier qui deviennent dès lors de nouveaux contenus et formes qui s’inscrivent dans un contexte actuel. Cette réutilisation de l’œuvre de Conrad Poirier se manifeste donc par de nouveaux documents qui ont leurs propres contenus, formes et contextes, mais qui, par un procédé de sédimentation, héritent aussi des composantes et strates de leurs états subséquents, certains visibles, d’autres disparus, révélant ainsi la richesse du dialogue entre passé et présent que permet l’exploitation des archives.

Cliquez ici pour visionner l’ensemble des photomontages du projet :

Conrad Poirier : photomontages

Symposium du GIRA

Les inscriptions pour le 8e symposium du Groupe interdisciplinaire de recherche en archivistique (GIRA) “État, conditions et diffusion de la recherche en archivistique” sont maintenant ouvertes. 


Vendredi 30 novembre 2018, de 8h à 17h

Local C-3061, Carrefour des arts et des sciences, Pavillon Lionel-Groulx, Université de Montréal

Événement gratuit, inscription obligatoire.

J’y présente une communication avec mes collègues Laure Guitard, Annaëlle Winand et Cécile Gaiffe intitulée “La contribution actuelle de la recherche doctorale en archivistique à l’Université de Montréal”.

Résumé 

Auparavant plus associée à une pratique professionnelle, la discipline archivistique s’est considérablement développée au Québec à travers la recherche universitaire. En témoigne le programme de doctorat à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI), créé en 1998 et dont la première thèse portant sur un sujet relatif à l’archivistique a été octroyée en 2005. Les projets de recherche en archivistique des actuels doctorants ou récents docteurs de l’EBSI reflètent le dynamisme de cette discipline et la multiplicité des avenues de recherche qui en découlent. Ils illustrent la diversité des méthodes et théories mises en œuvre et offrent un aperçu des avancées de la discipline. Ces projets démontrent l’importance du rôle de la recherche en archivistique, en particulier au Québec. C’est dans cette perspective globale que sont abordées chacune des recherches qui touchent des sujets aussi divers que le rôle de médiateur sémantique de l’archiviste, l’organisation et la diffusion des archives audiovisuelles, l’archive judiciaire comme document numérique ainsi que les pratiques filmiques en marge de l’archivistique. Ces recherches doctorales ont en commun leurs relations avec d’autres disciplines et champs d’études en dehors de l’archivistique. Elles témoignent des évolutions de la contribution québécoise à l’archivistique actuelle.

Pour en savoir plus : http://gira-archives.org/activites/8e-symposium-2018/

Inscription ici : https://www.eventbrite.ca/e/billets-8e-colloque-du-groupe-interdisciplinaire-de-recherche-en-archivistique-50531180120

Ce colloque du GIRA se veut un forum de discussion et de réflexion sur des sujets susceptibles d’apporter un éclairage nouveau aux thématiques et questions suivantes :

 1. L’état de la recherche en archivistique : Existe-t-il aujourd’hui des « nouveaux » champs ou préoccupations de la recherche en archivistique et de la recherche sur les archives? Où se trouve la frontière entre la recherche en archivistique et la recherche sur les archives? Qu’est-ce qui est stable, qu’est-ce qui émerge et qu’est-ce qui est remis en question dans les champs de recherche en archivistique? À l’ère numérique, où se trouve l’expertise des chercheurs en archivistique ? Dans quels secteurs sont-ils recherchés? Quelle est l’originalité de la recherche en archivistique par rapport aux autres disciplines qui s’intéressent à l’archive?

2. Les conditions de la recherche en archivistique : Sous quelles conditions est réalisée la recherche en archivistique? Par quels acteurs? Quel portrait peut-on dresser d’un chercheur en archivistique? Dans un contexte d’académisation de la recherche en archivistique, quel rôle jouent les institutions nationales et les organismes subventionnaires? Quel impact ont les sources de financement sur les orientations de la recherche en archivistique?

3. La diffusion et l’exploitation de la recherche en archivistique : Quelles sont les retombées scientifiques, professionnelles et sociales de la recherche en archivistique? Les archivistes se sentent-ils interpellés par les résultats de la recherche en archivistique? La recherche en archivistique est-elle pertinente aux yeux des archivistes professionnels, ou aux yeux d’autres acteurs? Existe-t-il des moyens de faciliter la diffusion et la mise en valeur de la recherche en archivistique?

Malarafe au Upstairs

Le quartet de jazz contemporain est de retour après un hiatus de 13 ans


Malarafe est un quatuor jazz à l’instrumentation classique : sax, piano, contrebasse et batterie, qui a été extrêmement actif sur la scène montréalaise de 2001 à 2005. Le groupe interprète les compositions de ses membres avec un esprit libre et créatif. Suite au déménagement du batteur Jonathan Racine-Ménard à Boston pour étudier la musique à Berklee, le groupe a cessé ses activités. Maintenant que toute l’équipe est à Montréal, le groupe se réunit après 13 ans d’absence sur scène pour présenter son jazz résolument contemporain et énergique.

Écoutez un extrait ici : 

Malarafe : 

  • Alexandre Fecteau – sax alto
  • Simon Lapointe – piano
  • Jean Félix Mailloux – contrebasse
  • Jonathan Racine-Ménard – batterie

 

 

En spectacle au Upstairs Jazz Bar & Grill
1254 Mackay, Montréal H3G 2H4

le 19 SEPTEMBRE 2018
20h: 8$, 21h15: 8$ & 22h30: gratuit
Pour réserver : 514 931 6808

Détails ici : http://www.upstairsjazz.com/fr/calendar_detail.php?u=1269

Nouvel article sur les facettes et les archives

Facettes et archi­ves : moda­li­tés et appli­ca­tions  


Article par Simon Côté-Lapointe et Sabine Mas paru dans La Gazette des archives, n°248.

Résumé

La notion de facettes, bien que répandue dans les domaines de la bibliothéconomie et de l’organisation des connaissances (KO), demeure très souvent méconnue voire incomprise en archivistique : l’analyse par facettes, les structures à facettes et les dispositifs à facettes étant souvent confondus. Nous proposons de présenter dans un premier temps un résumé de la notion de facettes à travers ses différentes modalités. Dans un deuxième temps, des exemples d’applications des facettes pour la gestion des documents d’activité et la conception d’interfaces de navigation web pour les archives historiques sont présentés. Enfin, des pistes de recherche et de développement futures – entre autres pour la catégorisation automatique, les schémas de métadonnées et les interfaces web de navigation – seront esquissées.

Lien : https://www.archivistes.org/Varia-3459

Le Sphinx – Documentaire

Musiques de Martin Gauthier et Simon Côté-Lapointe


Un voyage initiatique dans l’univers de l’artiste visionnaire Jean Pronovost, créateur d’œuvres hautement revendicatrices, où le symbolisme et la mythologie occupent une part très importante de son art. Nous y découvrirons son œuvre la plus achevée, le Sphinx, véritable pont temporel qui remet l’identité de l’homme en question.

Réalisé par Martin Mc Kay, produit par Igor Simonnet et narré par l’acteur Guy Nadon, le film relate tout le parcours créatif qui a mené à la naissance de cette sculpture évocatrice.

Visionnez ici le documentaire complet :

Inspiré par ses périples en Europe où le créateur a vu différentes représentations du Sphinx, cette figure importante de la mythologie millénaire agissait à l’époque comme gardien de la civilisation chez les Égyptiens. Ainsi,Pronovost convertit les attributs anciens de ce symbole pour l’incarner parfaitement dans la modernité. Un homme gigantesque, représentant l’avidité de notre société contemporaine, tient un lingot d’or dans sa main droite qu’il a dérobée au trésor public, tout en tenant, dans sa main gauche, le marteau de la Justice. Repose sous lui, un coffre-fort vidé de son contenu. Dans cette création, le Sphinx symbolise l’espoir, car il terrasse les excès de la bêtise humaine.

Cette pièce de 800 livres et démontable en 5 morceaux est composée essentiellement de bronze, de résine et d’acier. L’artiste a investi des milliers d’heures de dur labeur pour donner vie à cette colossale sculpture conçue entre 2009 et 2012.

Site web de Jean Pronovost : http://www.jeanpronovost.com/fr/nouvelles/le-sphinx-un-court-metrage-relatant-la-genese-dune-oeuvre-monumentale.html

La première du film a eu lieu le 26 octobre 2017 dernier au centre PHI. 

 

Bubble Gum Trio

Spectacle du Bubble Gum Trio à l’EtOH


Je serai en spectacle en trio avec Simon Dolan (basse) et Sébastien Lamontagne (batterie) mardi le 21 novembre prochain à 20h à l’EtOH (8100, St-Denis, Montréal H2P 2G6). Nous y interpréterons entre autres des pièces de Medeski, Martin and Wood.

Cliquez ici pour écouter un extrait du spectacle du 18 juillet dernier :

Pour plus d’info : http://etohbrasserie.com/mardis-jazz-automne-2017/

 

 

Article sur les facettes et les archives

La notion de facettes appliquée aux archives : un outil pour faciliter l’organisation et la diffusion  


Article paru dans Arbido, la revue professionnelle suisse pour les archives, bibliothèques et centres de documentation.

Résumé

La notion de facettes permet de représenter de façon multidimensionnelle un sujet ou un objet. Celle-ci peut être utilisée afin de faciliter l’organisation et la diffusion des documents d’activité et d’archives historiques. La théorie des facettes se décline en trois modalités: l’analyse par facettes, la structure par facettes et le dispositif à facettes, chacune correspondant à autant de pistes de solution pour améliorer l’accès aux archives ainsi qu’à leurs données et métadonnées

Pour lire l’article complet : http://arbido.ch/fr/edition-article/2017/metadonnées-données-de-qualité/la-notion-de-facettes-appliquée-aux-archives-un-outil-pour-faciliter-lorganisation-et-la-diffusion

[kote:welɛt] duo sax/piano

Nouveaux vidéos et site web 


[kote:welɛt] est un duo composé de Simon Côté-Lapointe au piano et de Jean-François Ouellet au saxophone. Ces deux improvisateurs, arrangeurs et compositeurs de haut calibre se réapproprient les standards de jazz à travers une démarche moderne et originale.

 

You and the Night and the Music

Giant Steps

Inchworm

Site web

https://simonoliviercotela.wixsite.com/kotewelet

 

Congrès de l’AAQ 2017

Congrès de l’Association des archivistes du Québec 2017


Je suis heureux de participer au 46ième congrès de l’Association des archivistes du Québec (AAQ) qui se déroule du 31 mai au 2 juin 2017. J’y ferai une présentation dans le cadre de la session ”En marge de l’archivistique : pratiques filmiques et vidéographiques comme moteurs théoriques et pratiques de la réflexion archivistique” avec Annaëlle WinandSonya Stefan et Guillaume Vallée.

Mercredi le 31 mai à 15h15 au Palais des congrès de Montréal

 

En marge de l’archivistique : pratiques filmiques et vidéographiques comme moteurs théoriques et pratiques de la réflexion archivistique

Les mutations technologiques et les développements numériques qui marquent notre société bouleversent nos rapports au temps, à la mémoire, à l’espace et à l’autre. Cette situation incite les chercheurs à repenser leur discipline sous un nouvel angle, à reconsidérer leurs objets d’études dans un contexte changeant, ainsi qu’à mettre en œuvre de nouvelles collaborations. Dans ce cadre, l’exploitation des archives par les artistes suscite de plus en plus d’intérêt, tant dans les milieux académiques qu’artistiques: là où il était question de patrimoine et de mémoire, c’est maintenant «l’archive» qui est interrogée dans sa qualité d’outil conceptuel pour penser les transitions du numérique.

Dans ce contexte mouvant, il s’agit d’explorer de nouveaux terrains pour l’archivistique afin de renouveler la réflexion et de nourrir les pratiques. De récentes études ont mis au jour l’intérêt de l’exploitation des archives par les artistes dans un cadre archivistique. Il a été démontré que ces créateurs mettent en lumière certaines caractéristiques et fonctions des archives, qui ne sont pas forcément prises en considération par les archivistes. De plus, certains archivistes appellent à une prise en considération des pratiques et disciplines en marge de l’archivistique pour comprendre les changements initiés par le numérique auxquels la discipline doit s’adapter.

En partant du point de vue de l’archiviste américain Rick Prelinger qui affirme que les pratiques les plus intéressantes dans la redéfinition de notre relation aux archives proviendront des pratiques en marge, que pourrait-on apprendre des artistes qui ont une relation aux archives dans leurs pratiques ? En adoptant un point de vue interdisciplinaire, cette conférence immersive propose d’instaurer un dialogue entre les différents acteurs réunis autour de l’archive, pour répondre aux interrogations actuelles des archivistes qui ne trouvent pas toujours de réponses dans le cadre traditionnel de leur discipline.

Simon Côté-Lapointe abordera la question de l’exploitation créative des documents audiovisuels d’archives numériques et en quoi celle-ci pousse les institutions et archivistes à repenser leurs moyens d’organisation et de diffusion sur le Web.

Guillaume Vallée abordera la question de l’artiste en tant que bricoleur et la relation qui existe entre ses différents dispositifs de création/diffusion et l’archive cinématographique, principalement au sein d’une scène audiovisuelle alternative.

Sonya Stefan parlera de sa pratique, qui mêle les médiums de la danse, du cinéma et des performances audiovisuelles, tout en mettant à l’honneur les défauts. Elle utilise des matériaux abimés de tous genres: des pellicules d’archives cinématographiques, des machines dysfonctionnelles et différents médias numériques trouvés sur l’Internet.